À Auguste de Villiers de L’Isle-Adam
Entends-tu au loin le cri de ce bel hémyone
Qui gambadait jadis là tout auprès de toi
Égayant et ta vie et ta route matois
Petit bourgeois qui plus jamais ne te questionne
Te souviens-tu de lui qui chasser les lionnes
Pouvait ou trouver de l’eau te laissant pantois
Oui c’était ton ami il partageait ton toit
Mais il est parti pour fuir tes humeurs grognonnes
Tu pleures maintenant tu es si riche et seul
Tu penses déjà à ton vierge et pur linceul
À ce mausolée que nul ne visitera
Vas-y cours cours cours va enfin le retrouver
Abandonne ton or ton décor d’opéra
Pour ne pas finir comme un triste réprouvé