À Friedrich Wilhelm Murnau
Alors que la peste sévissait à Wisborg
Tu ne te souciais point ô grand Nosferatu
De la très belle Ellen qui allait perdre tout
En succombant à tes attentes de cyborg
Je te vois sourire ô vil démon plein de morgue
Pensant avoir vaincu abattant tes atouts
Mais voici le soleil initiant ta toux
Repoussant ton ombre au son des tambours des orgues
Tu te nourrissais de sang élixir de vie
En suivant tes pulsions en suivant tes envies
Au pays obscur des spectres et des fantômes
Malheur à qui passait le petit pont de bois
Séparant les mondes séparant les royaumes
Au loin j’entends le cri de l’oiseau du hautbois