À Robert Zimmerman
Le grand jour est venu oui vraiment je le sens
Tout devient sombre et je n’ai plus besoin de rien
Adieu les armes les masques de comédien
Je n’ai plus de forces et je suis comme absent
Mon vieux cœur ralentit et bouillonne mon sang
Je pense à ma vie moi qui fus un bon gardien
De la paix moi qui ai coffré bien des vauriens
Que vont devenir mes fils ces adolescents
Je frappe à la porte du paradis maman
J’aimerais te revoir pour un simple moment
Quelqu’un répondra-t-il Quelqu’un ouvrira-t-il
Je ne sais que faire Voici une lumière
Les battants s’écartent Tout me semble futile
Je suis en équilibre et j’entends des prières